Au Canada, près de 22 millions de porcs ont été abattus en 2021. Le Canada a également exporté plus de 6,5 millions de porcs vers d’autres pays pour l’abattage. Le Manitoba est la plus grande province productrice de porcs au Canada, responsable d’environ 30 % de toute la production. Le Canada est le 3^rd premier exportateur de porcs vivants. Le Manitoba est le plus grand exportateur et est le 2^nd plus grande province exportatrice de porc après le Québec.

Dans les élevages industriels, les porcs femelles (truies) sont inséminées artificiellement à l’âge de 5 à 7 mois. Ils auront environ 12 à 13 porcelets par portée et 2 à 3 portées par an. Les truies allaitent leurs porcelets, qui sont sevrés vers l’âge de 3 semaines. La les porcelets sont ensuite transférés dans une pouponnière et lorsqu’ils ont 6 à 8 semaines, ils sont transférés dans une étable de finition où ils sont engraissés et envoyés à l’abattoir à l’âge de 5 à 6 mois.

Dans les fermes canadiennes, les porcelets sont soumis à de nombreuses procédures douloureuses et stressantes.

• Les porcelets mâles sont castrés lorsqu’ils n’ont que 3 semaines ou moins, pour améliorer la qualité de la viande et réduire l’agressivité entre les mâles. Le contrôle de la douleur est requis par les codes de pratique du National Farm Animal Care Council (NFACC), mais ces codes ne sont que des recommandations et ne sont ni appliqués ni juridiquement contraignants.

• Les porcelets ont la queue coupée (amputation partielle de la queue) pour éviter qu’ils ne se mordent la queue. La morsure de la queue est déclenchée par le manque d’espace et d’enrichissement, et peut entraîner des blessures graves, des infections et la mort. Le contrôle de la douleur est requis par les codes de pratique du NFACC, mais encore une fois, ils ne sont pas légalement appliqués.

• Les porcelets peuvent se faire tailler ou tondre les dents, pour éviter qu’ils ne se blessent par ennui ou par frustration par manque d’espace et d’enrichissement. La tonte des dents n’est plus aussi courante dans les fermes canadiennes, mais une fois effectuée, il n’est pas nécessaire de contrôler la douleur. Si cela n’est pas fait correctement, cela peut entraîner une gêne et une infection.

• Les porcelets ont leur oreille entaillée à des fins d’identification. C’est douloureux et il n’y a aucune exigence de contrôle de la douleur.

Caisses de gestation

• En 2014, l’industrie canadienne du porc s’est engagée à mettre fin à l’utilisation des caisses de gestation d’ici 2024. Maintenant, les intervenants de l’industrie proposent une prolongation de cinq ans qui repoussera l’élimination progressive jusqu’en 2029. Selon des experts en bien-être animal, le nouveau calendrier signifierait une souffrance massive pour des millions de porcs.

• Une caisse de gestation est une enceinte métallique qui mesure 2′ X 7′. Pas beaucoup plus gros que la taille d’un cochon lui-même, les cochons sont incapables de se retourner.

• Les truies sont souvent enfermées dans ces cages pendant les quatre mois de leur gestation. Mais parce qu’il est courant d’imprégner les truies à plusieurs reprises jusqu’à leur abattage, vers l’âge de 4 ans, beaucoup passent la majorité de leur vie dans ces cages.

• Selon le (NFACC) 2019 Pig Code Review, près de 900 000 truies (70 %) passent la majeure partie de leur vie dans ces cages.

• Le confinement constant amène les truies à développer des escarres, des os et des muscles affaiblis et des infections des voies urinaires en se trouvant dans leurs propres excréments. Caisses de gestation aussi priver les truies de la capacité d’exprimer des comportements naturels, ce qui entraîne du stress, de la frustration et le développement de comportements anormaux.

• Le porc est de la viande rouge et une grande partie est transformée en jambon, saucisses, bacon, hot-dogs, salami et autres viandes à sandwich. Selon la Société canadienne du cancer, la consommation de viande rouge et de viande transformée augmente votre risque de cancer.